En ce qui me concerne je cumulais plusieurs causes de la maladie.

 

En premier lieu, je me reconnais dans le sentiment de peur. Je l'ai déjà écrit, c'était comme une seconde peau. Je dis "c'était", je parle au passé car elle s'est amenuisée pour aller vers d'autres sentiments qui la remplacent, comme celui de la confiance dans la Vie. 

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Une autre source aussi  de la maladie a été pour moi le passé. Savoir ce qui s'est déroulé, comment, dans quelles conditions. J'en parle dans l'article "Inceste".  J'imputais la cause de mon mal-être à ce passé que je cherchais à creuser et qui me mène dans une impasse. De plus, je n'ai pas le pouvoir de changer quoi que ce soit, de ce qui arrivé, ce n'est pas de ma responsabilité. Je me suis octroyé un pouvoir que je n'avais pas et que je n'ai pas à assumer. C'est une ruse de mon ego, se croyant tout puissant, pour m'éloigner de moi-même. 

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Réprimer mes émotions fut une errance pour moi. Je l'ai déjà évoqué dans "Sans (cent)iments" . Dans mon milieu personnel et professionnel, ressentir des émotions c'est faire preuve de faiblesse. Quelle erreur ! S'en couper est meurtrier ! 

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Lâcher prise fut également une découverte. Je ne savais pas ce que c'était avant la maladie. Auparavant, il fallait tout contrôler, mesurer, poser des objectifs, des chiffres... Comme dit ma femme : "On laisse venir".