Frédéric Lenoir, sur la couverture de son livre, "La consolation de l'Ange", évoque ces passages dans une vie : 

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Je suis d'accord avec lui et j'énoncerai encore d'autres passages me concernant :

 

• De la plainte permanente de ne pas avoir assez à la gratitude quotidienne de tout ce que je possède,

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• D'avoir toujours plus à être simplement,

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• Du flou dans mon regard à la conscience éveillée,

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• De l'attente au don, 

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• De l'attente à l'action,

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• De la passivité à l'activité,

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• De "qu'est ce qu'on me donne" à "qu'est-ce que je donne et j'apporte",

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• De la culpabilité à la responsabilité,​

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• De victime à assumer,

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• De la vitesse à la lenteur,

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• De fuir mon corps à habiter mon corps, 

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• Du brouhaha mental permanent inconscient aux expériences silencieuses momentanées conscientes,

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• De "je sais tout faire tout seul" à "j'ai besoin d'aide"

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• De "je n'ai besoin de personne" à "je n'y arriverai pas seul",

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• De "je suis le plus fort" à "j'apprends l'humilité",

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• De l'illusion d'être immortel à l'acceptation d'être mortel,

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• De la peur d'être mortel au soulagement de l'éternité, 

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• De "me prendre pour le centre du monde" à "être parmi le monde",

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• De "je vis comme si c'était le dernier jour" à "je vie comme si c'était le premier", 

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• D'un monde qui s'écroule à un monde qui s'ouvre, 

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• De l'illusion de contrôler ma vie intérieure au laisser faire et venir de mes émotions et de mes pensées,

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• D'une vie intérieure immobile à une vie intérieure mouvante synonyme de vie, 

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• D'un objet aliéné à un sujet émancipé, 

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• De la mort à la Vie. 

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Dans ces passages, ce sont bien les reflets de ma personnalité qui rejaillissent, je me vois marcher. 

 

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