Les forces de mon coeur
"Quand j’ai commencé à m’aimer
j’ai reconnu que ma pensée peut me rendre misérable et malade.Quand j’ai pourtant appelé les forces de mon coeur, mon esprit a obtenu un partenaire d’importance.
Aujourd’hui j’appelle cette connexion : "SAGESSE DU COEUR"
Charlie Chaplin
Je débute par ces phrases, qui ne respectent pas l'ordre du texte de Charlie Chaplin, mais elles expriment en quelques mots le chemin d'une guérison interne en s'appuyant sur la roue de médecine.
Le cercle de médecine est composé des quatre directions dans l'ordre d'entrée : Est, Sud, Ouest et Nord. Chacune de ses directions indiquent les différents composantes de l'Homme : la spiritualité pour l'Est, l'émotionnel pour le Sud, le corps pour l'Ouest et le mental pour le Nord. La maladie peut survenir lorsqu'il y a un trop grand déséquilibre entres ces quatre pôles. Et la guérison peut se produire lorsqu'il y a rééquilibre.
La phrase de C.Chaplin résume cette dynamique en sollicitant les quatre directions. Lorsqu'il dit que "ma pensée peut me rendre malade", on est en présence de la réflexion (le Nord) et du corps (l'Ouest). Et lorsqu'il évoque "les forces du coeur", il fait référence aux émotions (le Sud) en lien avec l'esprit, c'est à dire le spirituel (l'Est).
Ces quatre directions sont bien évidemment liées entre elles et ne peuvent être dissociées faute de troubles :
Le Nord, le mental est liée au Sud, le corps
et l'Ouest, l'état émotif est lié à l'Est, l'Esprit.
Charlie Chaplin nous livre le secret de la roue de médecine dans une autre disposition que celle couramment utilisée.
Mais au delà de ça, ces quelques mots ont une portée extraordinaire qui peuvent devenir la mission de toute une vie.
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Je pensais au début, qu'au fil des années, j'avais tué en moi mes émotions, ma spiritualité et mon corps en ne l'écoutant pas. Or, je pense que c'est autre chose. Je pense que ces quatre directions existent bien en moi mais qu'elles sont totalement "infectées".
Je m'explique sur mon vécu :
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Mes émotions étaient tournées vers la peur et la colère non conscientes. Etre heureux n'existait pas.
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Le spirituel a été exclu comme nous (ma femme et moi) avons été exclus par la religion.
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Le corps ne peut être valorisé, il est le mal. Et il s'oppose au mental qui doit prédominer.
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Ce mental que j'ai fait uniquement fonctionner des années mais sur des croyances invalidantes et exclusivement tournées vers la négativité.
Je vivais dans une roue "dysfonctionnante" plutôt qu'inexistante.
Il est temps de refaire revivre toutes ces pôles et de prendre d'autres directions, celles de la vie.
Pour ce faire, j'explorerai les quatre directions, sans limite, au gré du vent et des éventuelles tempêtes tout en jubilant du beau temps.
Cicatriser les blessures de l’âme : le lien corps - mental
"On comprend donc comme une évidence, que l’élaboration purement verbale d’une thérapie ne pourra pas libérer un patient de ses troubles. Les émotions éprouvées autrefois se sont inscrites dans les tissus et les muscles entraînant des tensions qui constituent une véritable carapace, une cuirasse qui bloque la libre circulation de l’énergie vitale. Notre système de défense a pour but de nier notre souffrance, de mettre en place un système mental très puissant qui garde le pouvoir sur tout et la conséquence est que nous en sommes aliénés.
Le but de la thérapie est donc d’assouplir cette cuirasse, d’assouplir nos défenses et d’accéder à un éventail de réactions parmi lesquelles nous pourrons choisir la plus adaptée. Si cette thérapie choisit comme porte d’entrée le corps, le mental perd sa primauté, son pouvoir et son contrôle sur les émotions. Notre personnage peut enfin être démasqué, car si la parole permet toujours un échappatoire, le corps ne le permet pas et nous place définitivement face à nous-même.
Cette situation est douloureuse car notre corps a mis en place une équation : souffrir = mourir. Se rapprocher de ses émotions, est donc parfois d’une intensité aussi forte que la peur de mourir. Mais en prenant conscience que ce vécu appartient au passé, on réalise que l’on peut baisser sa garde et aller revivre ces émotions refoulées. La devise « connais-toi toi-même » est une priorité si l’on veut faire un travail en profondeur, opérer un véritable déconditionnement à la douleur, au conflit et permettre un reconditionnement vers une acceptation de sa vie.
La psychologie est un outil de transformation puissant, qui, s’il est bien utilisé, doit permettre de reconnecter la tête et le corps, cette dualité qui est la source de tensions, somatisations et maladies en tous genres. Ce travail est un travail de confiance, de patience, et la clé de voûte de sa réussite est dans la qualité de la relation d’aide qui lie le thérapeute et le patient.
Ecoute, accueil, accompagnement permettent de créer ce climat de confiance sans lequel aucune libération n’est possible. Pour que le corps ose enfin, il faut ces ingrédients indispensables qui ont pu faire défaut par le passé : la présence et l’amour."
Article paru dans "Objectif Notre Santé", "Recto-Verseau"
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Une autre manière de décrire cette Roue sur le site de Frédéric Hurteau
"Qu'est-ce que le processus d'autoguérison ?
Nous possédons tous un pouvoir d'autoguérison. Il passe par les quatre
niveaux de conscience.
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La détermination physique du guerrier (l'ouest),
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la présence guérisseuse du cœur (le sud),
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la capacité du mental de lâcher prise sur ses veilles références (le nord)
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et l'inspiration du spirituel (l'enfant divin intérieur) (l'est).
Un bel outil thérapeutique de conscientisation qui existe est l'écriture du journal personnel".
Peut-on parler de résilience ?
C'est Boris Cyrulnik qui introduit ce concept en France après son expérience dans les camps de concentration.
Voici un entretien dans le magazine "Psychologie"où il évoque la résilience face à la maladie entre autre.
Voici quelques extraits :
Vie spiralaire ?
"Carl Jung a décrit le parcours de l’individuation comme un trajet spiralé. C’est une logique de la "circumambulation autour du centre", et non de la ligne droite."
Sur la page Facebook de l' Espace Francophone Jungien.
